vendredi 17 mai
21 h 00 – Gaëtan Nicot Trio
« Peter Pan’s Moods »
Gaëtan Nicot |
: piano et composition |
Christophe Lavergne |
: batterie |
Frédéric Chiffoleau |
: contrebasse |
Après une incursion en quartet (“Rhapsodie”), le pianiste nantais Gaëtan Nicot revient à ses premières amours du trio avec Christophe Lavergne (dms) et Frédéric Chiffoleau (cb), excellente rythmique plébiscitée par la scène jazz européenne..
Dans son premier album, Jazz Radiophonique Eighties, il nous offrait un nouvel éclairage de thèmes de la pop culture (Sunday Bloody Sunday, Hijo de la Luna…).
Le voici de retour avec un opus plus personnel et affirmé. L’album dévoile un nouveau répertoire de compositions originales agrémentées de trois covers et non des moindres : My Favourite Things (La Mélodie du Bonheur), Played Twice (T.Monk) et Black Or White (M.Jackson) !
S’inscrivant dans un jazz moderne, Gaëtan Nicot forge son propre style, influencé à la fois par ses idoles outre-Atlantique et les compositeurs français du 20ème siècle: Hancock, Ravel, McCoy Tyner, Fauré, Evans et Debussy…
Ecouter un extrait ⇒ Gaëtan Nicot trio
22 h 3o : Trois ténors pour Bex et Goubert
« Fleurette Africaine »
Emmanuel Bex | : orgue |
Simon Goubert | : batterie |
Pierrick Menuau | : saxophone ténor |
Pierre-Yves Merel | : saxophone ténor |
François Ripoche | : saxophone ténor |
Trois Ténors pour Emmanuel Bex et Simon Goubert, c’est la réunion de trois formidables saxophonistes ténors aguerris, Pierrick Menuau, François Ripoche et Pierre-Yves Merel, autour de deux grands noms du Jazz français. Ce nouvel album est une célébration de la musique de Duke Ellington et Mal Waldron avec des arrangements signés du clarinettiste Olivier Thémines, double hommage prolongé par des compositions originales dans une inspiration sans cesse renouvelée, avec la création du nouvel album “Fleurette Africaine”. Née d’une envie commune, la réunion de ces 5 jazzmen émérites s’est faite sous l’étendard d’une formation inédite, qui parvient à lier harmonieusement tradition et modernité.
La nouvelle « Confrérie du souffle »
L’idée première de réunir trois saxophonistes sur cet album est née d’un souvenir personnel de Pierrick Menuau, remontant à l’époque où il parachevait sa formation de jazzman à Washington DC. Un jour, chez une amie commune, le jeune saxophoniste fit la connaissance d’un glorieux aîné (disparu depuis) : Clyde Dickerson. Ce dernier était une « figure » locale : ayant écumé tous les clubs de la région pendant 40 ans comme saxophoniste de jazz, il fut aussi pendant une bonne vingtaine d’années le portier d’un grand hôtel de Washington. Ce job lui avait d’ailleurs valu le sobriquet de « Watergate » Clyde, du nom du palace où il officiait. Quant à sa longue carrière musicale dans les clubs de la ville, elle lui avait procuré une vraie notoriété au fils des ans. A Washington, les amateurs de jazz appréciaient beaucoup son style, inspiré par celui de Coleman Hawkins et de Lester Young. Un soir, justement, Clyde Dickerson invita son jeune ami français à venir écouter son groupe, pour un hommage intitulé « Three tenor sax for Lester Young » : « Ils portaient tous des chapeaux façon Lester, se souvient Pierrick. Et ils avaient tous les trois une identité bien distincte. La grande Shirley Horn et les saxophonistes Byron Morris et Ron Holloway faisaient partie de son groupe. J’étais sous le charme. »
Aujourd’hui, les trois ténors réunis pour faire renaître cette « confrérie du souffle » sont Pierrick Menuau, Pierre-Yves Merel et François Ripoche. Complété de deux amis musiciens hors pair : Emmanuel Bex à l’orgue et Simon Goubert à la batterie, le trio devenu quintet a choisi de célébrer cette fois Duke Ellington et Mal Waldron, prolongeant ce double hommage par des compositions originales, dans une inspiration sans cesse renouvelée.
Née d’une envie commune, la réunion de ces 5 jazzmen émérites habitués à d’autres aventures musicales partagées en clubs ou dans les festivals, s’est faite sous l’étendard d’une formation inédite, qui parvient à lier harmonieusement tradition et modernité.
Samedi 18 mai
21 h 00 – Leïla Olivesi Octet
« Astral »
Leïla Olivesi |
: piano, composition, direction |
Quentin Ghomari |
: trompette |
Baptiste Herbin |
: sax alto |
Adrien Sanchez |
: sax ténor |
Jean-Charles Richard |
: sax baryton |
Manu Codjia |
: guitare |
Yoni Zelnik |
: contrebasse |
Donald Kontomanou |
: batterie |
Née au Moulin d’Andé en Normandie, d’un père mauritanien et d’une mère corse, Leïla a grandi à Paris dans l’effervescence artistique et cosmopolite de son milieu familial, entre le bandonéon d’Astor Piazzola, Nina Simone et la musique de Miles Davis et John Coltrane. Très jeune, elle se passionne pour le jazz et participe à la troupe des P’tits Loups du Jazz… Depuis une dizaine d’années, elle s’est affirmée dans sa position de compositrice et cheffe d’orchestre et a bénéficié de la reconnaissance de ses pairs et de la presse spécialisée. Elle vient de recevoir en mars 2023, le plus grand Prix décerné par la presse, via l’ACADEMIE DU JAZZ, le fameux Prix Django Reinhardt, dont la liste des lauréats passé est le véritable who’s who des musiciens français.
Avec Astral, son 6ème album, qui rafle toutes les récompenses, Leïla Olivesi démontre son talent pour créer une musique originale et harmonieuse à la pointe de la modernité. Son octet (une sorte de big-band de poche) est composé des solistes les plus brillants de la scène actuelle : Baptiste Herbin, Adrien Sanchez, Jean-Charles Richard (saxophones), Quentin Ghomari (trompette) et Manu Codjia (guitare). Le résultat est époustouflant : un jazz acoustique contemporain de très haut niveau, qui assume avec maestria un héritage classique (Duke Ellington…) et met en valeur des musiciens brillants qui interprètent et donnent vie à ses visions musicales.
Il va bien falloir se rendre à l’évidence, Leila Olivesi n’est plus une promesse ! Elle est devenue une voix incontournable dans le panorama des musiques dont nous rendons compte.
22 h 30 -Ulf Wakenius & Mark Whitfield Organ Quartet
» We all remember Wes ! «
Ulf Wakenius |
: guitare |
Mark Whitfield |
: guitare |
Alberto Marsico |
: Hammond organ |
Mourad Benhammou |
: batterie |
Deux grands de la guitare jazz : Ulf Wakenius et Mark Whitfield, maîtres absolus de leur instrument et dotés d’une impressionnante discographie, se retrouvent dans ce projet initié par le festival San Javier, autour de la figure du légendaire guitariste Wes Montgomery dont on célèbre le centenaire de la naissance !
« We All Remember Wes », la chanson composée par Stevie Wonder et popularisée par George Benson, donne le titre à ce concert qui rappelle les célèbres trios de Wes Montgomery en son temps sur le label Riverside avec l’organiste Melvin Rhyne . Un excellent cadre pour la virtuosité d’Ulf Wakenius et Mark Whitfield à la guitare.
Le projet « We all remember Wes ! » est en tournée en Europe !
Ne manquez pas cette belle opportunité de programmation !
écoutez un extrait ⇒ festival Jazz San Savier 2022